Il est possible de rejoindre la Mongolie depuis Moscou en restant dans le même train pendant 4 jours, et 3 heures.
Il est également possible d’en profiter un peu plus, en faisant quelques haltes. Il faut alors choisir ses arrêts, parfois un peu forcés du fait des contraintes horaires.
Voici sans plus tarder le parcours étudié et réalisé en un peu plus de 15 jours en Août 2019, complété de retours sur celui-ci !
- Suzdal, 1 jour d’arrêt
Pas très loin de Moscou, cette ville historique de l’Anneau d’Or, vaut le détour. Après 2h de train, il suffit de s’arrêter à Vladimir. En sortant de la gare, il faut rentrer dans un vieux bâtiment qui s’avère cacher de l’autre côté la gare routière :
Le bus pour Souzdal n’est pas vraiment un bus touristique : pas de soute pour les bagages, il convient donc de garder son sac sur les genoux. Outre ses très belles maisons en bois, et un monastère très calme, Suzdal vaut également le détour pour son hydromel. Et ouais.
- Nijni Novgorod, quelques heures
Moins pittoresque, il est cependant agréable de flâner dans les rues de Nijni Novgorod. Une longue avenue aboutit à un magnifique point de vue sur l’immense Volga. De nombreuses églises sont aussi à voir.
Plus loin, la balade peut continuer dans un parc, où on entendait les participants d’un mariage chanter en contre-bas. La ville est en effet assez nivelée en bordure de la Volga.
Puis la nuit est tombée. Une pizza dans le ventre (rien de très local, sauf peut-être le fait de l’accompagner d’une bière à la banane), c’est l’heure de commencer l’aventure avec les premières 20 heures de Transsibérien !
- Iekaterinbourg, 3 jours (plus de détails ici)
S’y arrêter aussi longtemps était peut-être un peu présomptueux. La ville est très … hm… soviétique. Il faut comprendre : de grandes avenues avec des immeubles bien massifs. Mais le monastère de Ganina Yama, perdu dans la forêt, vaut clairement le détour.
- Novosibirsk, 1 nuit
Une arrivée en fin d’après-midi pour un départ à 6h du mat’. Dommage : la ville à l’air moche, mais tout de même capitale de la Sibérie. Elle semble pourvue de bars et restos vraiment sympas. Une prochaine fois.
- Tomsk, 3 jours (plus de détails ici)
Capitale de la Sibérie également. Mais pas à la même époque : pour Tomsk c’était avant. Avant que le Transsibérien n’existe. Puis il est passé. Plus au sud. Dommage.
Des trains y vont bien sûr, mais ce ne sont pas des Transsibériens. Tomsk vaut vraiment le détour.
- Taiga, 3 heures
Le Las Vegas du mini-market : il y en a partout. Mise à part ça, Taiga a surtout servi à se remettre sur les rails du Transsibérien. Les numéros de wagon sont (mal) écrits à-même le quai. C’est important car, comme toutes les petites gare, le Transsibérien ne s’y arrête que quelques minutes.
- Krasnoyarsk, 2 jours (plus de détails ici)
Une ville très soviétique encore, très carrée. Très bonne découverte, avec notamment mon premier coiffeur du voyage, dans un bar, suivi d’une excellente soirée « Open mic » :
- Irkutsk et lac Baïkal, 2 jours (article dédié à venir)
Plus touristique que les autres villes depuis Moscou, la ville d’Irkustk fut pour moi assez décevante. C’est malgré tout un passage presque obligé pour se rendre au lac Baïkal, des minibus vous y emmènent avec presque pas de difficultés. Mais cela sera une autre histoire.
- Ulan-Ude, 1 jour
Le style architectural change : on sent qu’on se rapproche de l’Asie : des temples bouddhistes commencent à apparaître. Malheureusement qu’une seule journée ici car il ne faut pas rater le train pour Ulan Baatar : il n’y en a pas tous les jours.
Voilà donc pour l’aperçu rapide de ce trajet le long du Transsibérien, avant l’entrée dans les steppes mongoles ! Une très belle découverte qui donne envie de retenter l’expérience en hiver.
📷 Retrouvez d’autres photos des étapes de ce trajet dans l’album Facebook dédié !