[Berlin – Tallinn] Marche forcée jusqu’à Tallinn

Après 4 jours passé à Berlin, il est temps de mettre les voiles vers Saint-Pétersbourg.

En évitant la Biélorussie où le passage de frontière semble encore un peu aléatoire. La solution est de viser ce petit couloir de 64,45 km :

Et voici ce que l’Histoire retiendra de ce trajet jusqu’aux portes de la Russie.

1) Trois trains et une annulation pour Bialystok

Arrivé sur le quai de la gare de Berlin, les horaires ne collent pas. La destination non plus, d’ailleurs.

L’information tombe : le premier des trois trains est annulé pour cause de travaux. Un bus de remplacement est mis à disposition jusqu’à la gare ferroviaire de Frankfurt sur Oder, à la frontière polonaise.

Au final, un trajet qui se déroulera ainsi :

  • Un sprint en gare de Frankfurt sur Oder : le bus arrivant 1 minute avant le départ du train. Astuce si cela vous arrive : n’hésitez pas à courir sans vous poser de questions, les quais sont bien tout au bout du long couloir.
  • Trois heures debout dans le couloir d’un train bondé entre Poznan et Varsovie. Où vont tous ces gens ? Pourquoi tentent-ils de marcher dans le couloir alors qu’il n’y a pas de place ? Voici des exemples de questions qui m’ont traversées l’esprit pour occuper ces trois heures. Astuce si cela vous arrive : aucune.
  • Une arrivée en gare de Bialystok aux alentours de minuit, seulement 3h après l’heure initialement visée. Astuce si cela vous arrive : il y a un resto sympa qui fait bar (à moins que ce soit un bar qui fasse resto ?), sur la place principale et qui sert jusqu’à au moins 1h : le Gospoda Podlaska.
L’occasion de déguster quelques pierogis, spécialité Polonaise 🥟, sauvé !

C’est quand même toujours beau et un peu mystérieux d’arriver dans une gare inconnue en pleine nuit, d’autant que le train est quasiment vide à ce moment là.

Gare de Bialystok by night

2) L’entrée dans les pays baltes

Le lendemain, le train part à 15h. Les paysages le long du trajet sont beaux, aussi grâce aux couleurs données par le soleil de fin de journée.

Bien que le train soit neuf, les toilettes sont hors services. Quatre ou cinq jeunes profitent du l’arrêt un peu plus long avant la frontière, pour courir vers des toilettes de chantier disposés devant la gare. L’endroit est désert. Deux douaniers sortis de nul part contrôlent une personne, et on repart.

Aux alentours de 21h, le train entre en gare de Kaunas avec un magnifique couché de soleil sur la rivière, comme on peut le voir dans cette vidéo (#teasing) :

« Kaunas, 2 nuits d’arrêt ! », le temps de visiter à vélo les alentours, grâce aux nombreuses pistes cyclables !

Pas de difficulté particulière avec le bus pour Riga. Et une arrivée à côté de l’un des plus grands marchés d’Europe :

3) Un sweat abandonné dans le bus pour Tallinn

C’est le retour de l’été à l’arrivée de Tallinn. Après 5h30 de buts, j’en oublie mon sweat dans celui-ci. Et me rends compte de ce fâcheux oublie, une heure plus tard.

Continuant mon entrainement au sprint, je retourne donc à la gare routière. La pression.

J’aperçois le chauffeur en train de faire l’embarquement du bus retour. Joie !

Il m’explique (très froidement) que mon pull est désormais au guichet. Cool.

Il faut prendre un ticket. Je tente sans car aucune option ne convient à mon cas sur la machine distributrice de ticket. En vain.

Je prends un ticket. C’est mon tour. La personne m’indique que je ne suis pas au bon guichet. Et ne veut rien entendre. Ça se corse.

Je refais la queue à l’autre guichet. Pas de sweat. Et toujours un ton très froid. Merde.

Je file voir mon conducteur de bus : 15h passé, il est reparti vers Riga. Ça sent le roussi. Fin de l’épisode 1.

Gare de bus de Riga, 25°C, summer is back

L’épisode 2 débute au téléphone, heureusement en Anglais. Plusieurs appels avec la compagnie de bus dans l’après-midi. Le lendemain, ils m’annoncent que le sweat est bien à la gare routière. Miracle !

C’est reparti pour la file d’attente. Mais toujours pas de sweat. Merde.

Je rappelle la compagnie de bus, qui me dit alors être en contact avec quelqu’un de la gare routière. Mais qui ?

Soudain, une responsable « objets trouvés » sort de nul part et me remet mon sweat contre confirmation de mon nom. La joie est immense ! A tel point que la responsable « objets trouvés » a presque sourit, un peu.

La visite de la ville peut commencer, en attendant la prochaine baisse de température pour pouvoir profiter pleinement de mon sweat !

Retrouvez plus de photos dans les 3 albums Facebook : Bialystok et Kaunas, Riga et Tallinn.

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